
Pourquoi
dormons-nous?

À la lumière ces constats, on peut se demande pourquoi on dort? Pouvons-nous réellement faire quelque chose d’éclatant dans notre vie sans perdre notre temps à nous reposer? Pour quelle raison, à un moment donné, Morphée vient-il nous chercher?
Déjà Aristote, en 350 av. JC., avait posé cette même question dans le traité Du Sommeil et de la veille et, à ce jour, nous ne pouvons pas répondre de manière convaincante. Néanmoins, ce qui est évident, c’est la relation entre le manque ou la privation de sommeil et l’état de santé. Le syndrome de l’insomnie est lié à l’apparition du diabète, de l’obésité et de la maladie d’Alzheimer. Le non-repos est la cause d’accidents du travail, d’accidents de la route et de négligence professionnelle. En Europe, comme aux États-Unis, des cliniques de traitement des troubles du sommeil se développent rapidement.
Au cours des deux derniers siècles, l’homme dort en moyenne 2 heures de moins par nuit. En fait, jusqu’au XVIIe siècle, l’électricité n’était pas répandue et la lumière artificielle était très rare. À l’instar des villes qui se sont «éclairées» à la lumière du progrès, nos cerveaux restent allumés plus longtemps, telles des victimes inconscientes de cette perturbation hormonale.
